Une recontre...un nouvel ami ? [PV Léon]

Une jeune fille apparut au bout du chemin. Cheveux au vent, elle se dirigeait vers un coin tranquille où l'on pouvait lire tranquillement sans être dérangé. Ne connaissant pas encore les lieux, elle cherchait à tatons. Ce n'est vraiment pas pratique d'être aveugle ! Elle essayait tant bien que mal d'évitait les gens. Pour ceux qu'elle avait l'audace de bousculer, elle se confondait en excuses qui étaient d'ailleurs tout de suite acceptées. Elle ne savait pas si les personnes avaient remarquées qu'elle ne voyait rien mais peu lui importait. Lou n'aimait pas les endroits qu'elle ne connaissait pas. Et personne pour lui venir en aide. Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, elle bouscula quelqu'un. Le choc fut assez violent. Elle se redressa tant bien que mal et chercha des yeux le quelqu'un qu'elle avait bousculé. Mais cela fut bien dur de le localiser. D'ailleurs, elle n'y arriva pas. Ce n'est que quand une main s'abbatit sur son épaule qu'elle se rendit compte que le quelqu'un s'était relevé...

Léon avait ressenti un fort choc alors qu'il ne regardait pas où il allait...
Revenant doucement de ses émotions *Mais qu'est ce qui m'est arrivé ??? Mais qu'est ce qui m'est arrivé ????* et se demandant pourquoi il était étalé par terre, il fit tout de même l'effort de se relever. Cherchant sur quoi s'appuyer, il se releva avec effort... Mais l'appuie n'était pas très solide.. il tanguait légerement...
Remettant ses idées en place, les causes se firent plus clairs pour Léon, une fois qu'il comprit pourquoi il était tombé, et sur qui il s'était appuyé...

Ce "qui" était en faîte une très jolie jeune femme, qui semblait tout à fait perdue... La regardant plus attentivement, Léon comprit soudain pourquoi elle était perdue... Il lui prit la main pour lui montrer qui lui parler et sa position:"Excusez moi... je faisais pas attention où j'allais, et je n'ai pas non plus fais attention sur quoi je me relevais... Désolé"
Il se sentait tout gêné... et esperé sincerement que la jeune femme ne lui en tiendrait pas rigueur...

Je me retournais vivement. Quelqu'un me prit les mains et me dit

"Excusez moi... je faisais pas attention où j'allais, et je n'ai pas non plus fais attention sur quoi je me relevais... Désolé"

La personne qui me faisait face était un garçon. Je ne le voyais pas. J'enlevais doucement mes mains des siennes et mis mes mains sur son visage. J'essayais de savoir comment il était. Il était beaucoup plus grand que moi. Aprés quelques minutes, j'enlevais mes mains de son visage et dis d'une toute petite voix :

Salut...Moi c'est Lou...

Je rougis un petit peu mais je repris vite le dessus sur mes sentiments. Je lui fis un petit sourire et me baissa. J'avais un livre et il me semblait qu'il était tombé quelque part par là !

Léon se demanda pourquoi Lou rougissait, mais n'en tint pas longtemps rigueur...
Il lui sourit, comme à son habitude, puis..
"Moi c'est Léon !" Dit il d'une voix enjoué.

Toujours gêné par l'incident, le jeune homme essayait de se montrer agréable par tout les moyens...
Voyant que la jeune femme cherchait quelque chose à terre, Léon se baissa vivement, et ramassa un livre, certainement celui que cherchais la jeune femme.

"Tenez... Est ce ce livre que vous cherchiez ?"
Il le lui mit entre les mains, pour qu'elle puisse savoir si c'était le sien, puis se reculant de quelques pas, il l'observait toujours...

Le jeune homme répondit :

Moi c'est Léon !

Il me sembla que la voix du jeune homme était assez enjouée. Je n'en tins pas compte. Je sentis que le jeune homme se mis en mouvement. Je sursautais. Il me dit alors :

Tenez... Est ce ce livre que vous cherchiez ?

Je me relevais et pris le livre entre les mains. Oui ! C'était mon livre. Je m'empressais de remercier Léon :

Merci Léon.

Je lui fis un petit sourire et commença à partir mais me ravisant, je me retournais et lui demanda :

Est ce que tu es là depuis longtemps ?

A la question de la jeune femme, Léon haussa les épaules...

"Bah pas mal... ça fait trois ans que je suis dans cette université... Et toi ?"

Il l'a rejoint alors... "Je peux t'aider pour quelque chose ?"

Léon attendait patiemment une réponse, ne sachant pas si il paraissait trop collant ou pas...

J'entendis Léon me répondre :

"Bah pas mal... ça fait trois ans que je suis dans cette université... Et toi ?"

Je me retournais alors et le regarda. Je lui fis un petit sourire et dit alors :

Je suis arrivée cette année. L'année derniére, je n'étais pas ici. J'ai redoublé une fois ma premiére année de psycho. J'ai alors préféré changé d'université...Mais, ne parlons pas de moi...

Léon se rapprocha alors de moi et me demanda :

"Je peux t'aider pour quelque chose ?"

Je ne répondis pas tout de suite. Puis, aprés quelques instants de réflexion, je pris la parole :

Si tu pouvais m'aider à trouver un coin tranquille dans le parc, je t'en serais trés reconnaissante...

"Ok, pas de problème !"

S'avançant encoer un peu, Léon se retrouva juste à côté de la jeune femme... mais il ne savait pas comment amener celle ci vers le coin tranquille... devait il lui tenir la main, ou bien serait ce offusquant pour la demoiselle ? Devait il la guider ? C'était peut être ridicule...
Réflechissant quelques instants, le jeune homme se décida à lui demander carrément la réponse, après tout, il ne pourrait pas l'aider s'il ne savait pas comment la guider !!!

"Euuuh... tu veux... tu veux qu'on fasse comment ? Je te tiens la main ? " Il attendit quelques secondes pui rajouta...
"Tu préferes peut être que je te guide à voix haute ?"

"Ok, pas de problème !"

Je souris. Ce Léon avait l'air tout à fait simpathique. Ce n'était pas comme dans mon ancienne université ! Les autres étudiants, surtout les filles, passaient leur temps à ce foutre de ma figure et raconter n'importe quoi sur moi. Le jeune homme dit alors :

"Euuuh... tu veux... tu veux qu'on fasse comment ? Je te tiens la main ? "

Il me semblait avoir entendu un semblant de géne dans sa voix. Je ris intérieurement sans en laisser rien paraître. D'ailleurs, il sembla s'empresser d'ajouter :

"Tu préferes peut être que je te guide à voix haute ?"

Je ne pus m'enpêcher alors d'éclater de rire. Un rire gentil qui n'était pas moqueur. Je sentais que j'allais bien entendre avec Léon. Je lui tendis ma main :

Si cela ne te géne pas, je préfère que tu me guides avec la main.

Je lui souris et attendis la réaction de Léon.

Un sourire apparu alors sur le visage de Léon... Apparemment, la jeune femme avait bon caractère...

"Bon !" Dis Léon d'une voix amusée...
"Je préfere faire rire que pleurer !!!"

Puis il lui prit doucement la main, puis se mit à sa hauteur..

"Allons y pour un coin peinnard !" Rajouta t-il avec entrain...

Puis la guidant de la main, il l'a dirigea vers un petit bois d'arbres courts, qui, le savait il, était très peu fréquenté...

"On est arrivé !!"

Je n'avais apparement pas vexée Léon quand j'avais éclaté de rire. Cela me réjouit.

"Bon ! Je préfere faire rire que pleurer !!!"

Sa voix semblait s'amuser de la situtation. Il me prit doucement la main et vint se mettre à ma hauteur.

"Allons y pour un coin peinnard !"

Un coin peinard ? Comme il voulait. Je le suivis en silence et aprés quelques minutes de marche en silence, on s'arrêta. Léon dit alors :

"On est arrivé !!"

Je regardais autour de moi mais ne vis que du noir. Je lui demandais alors :

C'est comment ?

Puis, ne sachant pas s'il avait suivi ma pensée, je m'empressais de rajouter :

L'endroit où tu m'as emmené...est ce que tu peux me le décrire ?

[note: bah c'est toi qui m'a demandé de trouver un coin "tranquille ds le parc".... pr moi "tranquille" et "peinard" c'est la mm chose :p]

Lou demandait à présent à Léon de lui décrire l'endroit....
Se grattant la tête pour être le plus précit possible, Léon se lança donc...

"Bah euuuh au sol c'est du gazon, euuuh il y a beaucoup d'arbre... on est dans un p'tit bois quoi.... hmmm Donc il y a beaucoup de verdure, il fait soleil mais étant donné que les arbres sont hauts, on a que de l'ombre et quelques filets de soleil, euuuh les arbres... ah oui, ce sont des chênes verts, il y a un cerisier, hmmm il y a un mini par terre de roses, et voilà... euh il y a plein de rossignols en ce moment sur un des chênes... Il doit y avoir un nid... Ca te va ? Ou tu veux d'autres précisions ?"

Puis l'invitant à s'assoir, il alla, pour sa part, se caler contre le cerisier ...

[hj : je sais bien mais ma question c'est : comment est l'endroit ?]

Léon tenta tant bien que mal de me décrire l'endroit où nous étions :

"Bah, euuuh... au sol c'est du gazon, euuuh il y a beaucoup d'arbres... on est dans un p'tit bois quoi.... hmmm Donc il y a beaucoup de verdure, il fait soleil mais étant donné que les arbres sont hauts, on a que de l'ombre et quelques filets de soleil, euuuh les arbres... ah oui, ce sont des chênes verts, il y a un cerisier, hmmm il y a un mini par terre de roses, et voilà... euh il y a plein de rossignols en ce moment sur un des chênes... Il doit y avoir un nid... Ca te vas ? Ou tu veux d'autres précisions ?"

Je souris. Je lui répondis :

Ca me va.

Je levais un bras devant moi et m'avança jusqu'au bosquet d'arbres. Ma main toucha alors la peau rugueuse d'un des chênes. Je m'assis alors, dos contre le tronc, et ouvris mon livre. Les lettres étaient bombées de sorte que quand je passais mes doigts sur les lettres, je puisse lire les mots. Aprés quelques instants de lecture, je relevais brusquement la tête et demanda :

Ca ressemble à quoi le rouge ?

[oui je sais mm t'avais mis : "un coin peinard ? comme il voulait " :p 'fin bref !]

Devant la question de la jeune femme, Léon se retrouva décontenancé....

"Le rouge ? Bah... comment dire... C'est une couleur chaude, c'est la même couleur que le sang... ton sang est rouge.... euuh ça représente souvent la colère... une émotion forte... ça représente aussi le danger.... c'est difficile de décrire les couleurs tu sais... Je sais pas trop comment t'expliquer... euuuh... c'est une couleur qui représente aussi... l'amour, l'amour profond..."

Le jeune homme se gratta la tête ne sachant trouver d'autres explications...

"Je sais pas si avec ce que je t'ai dit, tu peux t'imaginer le rouge... mais... je sais pas comment t'expliquer d'autre... désolé !"

Léon se sentait gêné.... et il resta statique... le dos contre le cerisier, observant la jeune femme... du coin de l'oeil même s'il savait pertinemment qu'elle ne pouvait le voir....

Léon tenta de m'expliquer ce que c'était le rouge mais je ne compris pas tout. Je réfléchis quelques instants puis, aprés un moment de silence, je demandais :

Pourquoi ?

Je ne savais aps si Léon avait suivi mes pensées. Je lui expliquais le fil de mes pensées :

Le rouge représente la colére mais aussi l'amour. Pourquoi cette couleur représente deux sentiments strictement opposés ? Je trouve que ça n'a pas de sens.

Je soupirais. Perdu dans mes réflexions, je ne sais pas combien de temps je restais en silence. Puis, je relevais la tête et raconta :

Je venais de perdre la vue. J'étais complétement perdue. J'ai alors fait la connaissance d'un garçon extraordinaire. C'était un jeune africain. Il devait avoir un an de plus que moi. Il s'appelait Dia. Nous sommes devenus trés vite amis. Un jour, un couple d'africain est venu cherché Dia. Il n'a pas voulu les suivre. Aprés maints discutions, il était d'accord de partir avec sa nouvelle famille qu'à une seule condition : ils devaient m'emmener voir l'Afrique...

A ce souvenir du voyage en Afrique, je souris...

Léon écouta attentivement Lou...
Il voulut tenter de répondre à sa question mais n'en eut pas le temps, Lou lui parla d'un ami africain... Il l'écouta, et à la vue de son sourire, il sourit à son tour... Cette jeune femme était décidemment bien mystérieuse...

"Mais... tu me dis que tu venais de perdre la vue... Ca veut dire que tu as vu ? Mais... tu ne te rapelles pas ce qu'est le rouge ?" Léon fronça les sourcils... il ne comprenait pas...

Puis relevant la tête:

" C'est vrai... l'amour et la colère, c'est totalement different... Mais je pense que le rouge représente un sentiment passionné, une émotion forte... Hors, les deux sentiments, l'amour et la colère, sont des émotions fortes... même s'ils sont completement differents, les deux sentiments possèdent un poin communs: leur force !"

Léon ne dit rien pendant que je parlais. Il m'écoutait et je lui en fus reconnaissante. Quand j'eus finis de parler et que je me perdis dans mes pensées, la voix de Léon me fit descendre de mon nuage.

"Mais... tu me dis que tu venais de perdre la vue... Ca veut dire que tu as vu ? Mais... tu ne te rapelles pas ce qu'est le rouge ?"

J'eus un léger sourire et ne répondis pas à sa question. Du moins, pas tout de suite.

La vie ne se passe pas comme tu le veux ou comme tu voudrais que cela se passe.

Léon semblait être lancé dans son idée :

" C'est vrai... l'amour et la colère, c'est totalement différent... Mais je pense que le rouge représente un sentiment passionné, une émotion forte... Hors, les deux sentiments, l'amour et la colère, sont des émotions fortes... même s'ils sont complètement différents, les deux sentiments possèdent un point commun : leur force !"

Il avait raison. L'amour et la colére avait un point commun : leur force. Je pensais à voix haute :

L'amour et la colére...quels étranges sentiments...un point commum : leur force. Pourtant, leurs forces sont opposées : l'une est lumière alors que l'autre est ténèbres. Deux forces qui s'affrontent mutuellement pour une seule et même couleur : le rouge.

Je me tus puis repris :

Cela me fait pensé à une histoire que m'avait raconté le grand-père de Dia, un vieux sage africain qui vivait prés d'un musée. Il me semble qu'il faisait nuit quand nous y sommes allés. Et voilà ce qu'il nous a raconté :

Il était une fois, dans un coin reculé d'afrique, en plein milieu du Sahara, une oasis. Un vieux africain était assis à l'ombre d'un baobab quand un voyageur, montant un chameau arriva. Il s'adressa au grand-pére :

- Bien le bonjour Grand-Père !

Le grand-père resta silencieux mais salua le nouveau venu d'un signe de tête.

- Dis-moi Grand-Père, comment sont les gens ici ?

Le grand-père le regarda droit dans les yeux et lui posa une question à son tour :

- Et par chez toi, comment sont les hommes ?

- Ils sont méchants, arrogants et vicieux.

- Alors, tu trouveras ici des hommes méchants, arrogants et vicieux.

Le voyageur passa sa route. Deux heures plus tard, un autre voyageur, montant un chameau, arriva à l'oasis et salua le grand-pére :

- Bien le bonjour Grand-Père.

Comme la premiére fois, le grand-père ne dit rien et salua le nouveau venu avec un geste de la tête. Comme le précédent, le voyageur demanda :

- Dis-moi Grand-Père, comment sont les gens ici ?

Le grand-père le regarda droit dans les yeux et lui posa une question à son tour. La même qu'il avait posé à son prédécesseur :

- Et par chez toi, comment sont les hommes ?

- Ils sont gentils, attentifs et jovials.

- Alors installes-toi ici. Tu trouveras des hommes gentils, attentifs et jovials.

Un homme qui était en train de bêcher son champs un peu plus loin avait suivit toute la scéne. Ne comprenant pas les paroles du vieux africain, il s'approcha et lui demanda :

- Grand-père, je ne comprends pas. Pourquoi n'as-tu pas fait la même réponse aux deux voyageurs alors que tu leur as posé la même question ?

Le vieillard sourit et dit alors :

- Mon jeune ami, si de là où tu viens, tu trouves que les gens sont méchants, vicieux et arrogants alors partout où tu iras, les gens seront méchants, vicieux et arrogants. Au contraire, si de là où tu viens, tu trouves que les hommes sont gentils, attentifs et accueillant, alors partout où tu iras, les hommes seront gentils, attentifs et accueillant.

Je me tus quelques instants pour que Léon puisse ingurgité mon histoire. Je repris :

A ton avis, le rouge devrait-il plutôt représenter l'amour, l'amitié et l'écoute ou alors représentait la haine, la colére ?

Je ne savais pas si je devais attendre sa réponse ou pas. Je réfléchis quelques instants puis je décidais de laisser parler Léon.

Léon garda le silence pendant de longues minutes... puis, relevant la tête, il dit:

"Eh bien... Si je suis la logique de ton histoire, Je devrais te répondre que le rouge symbolise pour moi l'amour, l'amitié, et l'écoute..."

Léon garda encore quelques instants le silence, puis...

"Mais je te répondrai franchement... Pour moi, le rouge ne représente ni l'un... ni l'autre... Pour moi, le rouge représente le rouge. Comment peut on qualifier une couleur, par rapport à un sentiment ? L'amour se representera par ce que toi tu sauras en faire sortir, l'amitié se représenteras par ce que toi tu apportes à tes amis et inversement... Et la colère se représentera par ce que tu sauras montrer... et conserver..." Sa voix se tut.

"Je ne sais pas si je suis très clair..."

Ce que Léon ne précisait pas, c'est qu'il pouvait parler, mais lui, toute la colère, toute la tristesse qu'il avait en lui, il n'avait fait que la cacher... Alors comment pouvait il parler de confiance et d'honnêteté ? Comme tout les hommes.... il en parlait parce qu'il y croyait... Mais qu'il ne les accomplissait pas !

Le silence c'était abbatu sur la petite clairiére puis Léon prit la parole. Je l'écoutais en silence puis, je laissais ensuite planer quelques instants, sans bruit. On entendais juste le petit vent frais soufflait dans les feuilles. Je pris alors la parole :

Chaque chose à une ou plusieurs couleurs. Chaque couleur à une ou plusieurs choses. De même, les sentiments sont représentés par des choses et les choses par des sentiments. Dans toous les cas, les trois sont liés et jamais personne ne les déliera. Ni hier, ni maintenant, ni demain. Il ne suffit pas d'être honnête pour avoir une chose ou une couleur mais il faut savoir appliquer et accueillir les choses telles qu'elles viennent. Si tu n'es pas honnête avec toi même et que tu ne te respectes pas alors tu ne seras pas honnête avec les autres et tu ne les respectera pas. Si tu veux être libre, il faut savoir accueillir les choses et se battre pour celles qui en vallent la peine.

Le silence retomba. Un oiseau chanta. Je souris et me leva. Il était temps pour moi de penser à me diriger vers l'université. Je devais aller à la bibliothéque.

Merci de ce temps que j'ai pu passer en ta compagnie Léon mais je dois maintenant me rendre à la bibliothéque. Si tu as le courage de m'accompagner jusqu'à la bibliothéque, je serais contente de pouvoir continuer à parler avec toi.

Léon gardait à présent les yeux baissés... Il ne répondit pas à la logique de la jeune femme, mais quand celle ce se leva, il se leva aussi.

"Ben... Avec plaisir ! " Le jeune homme, sortant sa bouteille, but pendant de longs instants, puis garda le silence, les phrases de la jeune femme tournaient dans sa tête... Mais il ne pouvait admettre ce qui était pourtant inévitable. Secouant la tête, il serra les dents, puis prit la main de Lou, pour la conduire jusqu'à la bibliothèque... une certaine tension dans l'air... Qu'il essayait de se cacher par des sourires...

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